Une journée inoubliable...
Le samedi 5 mai 2007, dans l’après midi, mon grand
père maternel est partit dans le sommeil éternel afin de rejoindre un monde
meilleur. Un monde où la souffrance n’existe pas, un monde où il pourra quand
même nous voir, mais où nous nous en sommes dans l’incapacité. Perdre un grand
père c’est se remémorer des souvenirs antérieurs qui ne pourront être
maintenant plus jamais complétés. En partant, il emporte avec lui tous ces
souvenirs. Je me souviens qu’il adorait ses enfants et petits enfants, il venait
sans cesse nous voir grandir, rire, vivre… C’était un homme d’une générosité
unique, il donnait tout l’Amour qu’il pouvait à ses proches. Malgré ses
problèmes de santé, il était Toujours là pour aider son entourage, et, dans les
derniers instants de sa vie, il ne supportait plus de ne pas pouvoir aider ses
proches, mais plutôt de les déranger selon lui sans cesse. Etant jeune, je me
souviens qu’à Pâques, avec mes cousins et cousines on se retrouvait Toujours
chez lui pour aller chercher le chocolat dans son jardin, et la journée ne
s’achevait jamais sans la prise d’une nouvelle photo des petits enfants et
enfants réunis. Malgré le peu de temps libre dont il disposait chaque jour, il
en trouvait Toujours un peu pour aller voir ses enfants et petits-enfants ,
même si ce n’était que peu de temps, il se déplaçait Toujours.
Aujourd’hui sa disparition me peine énormément puisque
plus Jamais nous ne jouerons avec lui, plus Jamais nous ne pourrions parler
avec lui, plus Jamais je lui dirai de ne pas brûler les feux oranges. Je me
rappelle qu’il accélérait toujours à la vue d’un feu orange pour éviter d’avoir
le feu rouge !! Je me souviens aussi que lorsqu’il me démêlait les cheveux pour
me les couper (il était coiffeur), il me disait Toujours « faut souffrir pour être
belle ». Et moi aujourd’hui je me dis Mieux vaut souffrir pour que lui
maintenant ne souffre plus…
La peine de ma mère me touche beaucoup car je la
comprends. Il était non seulement un grand père formidable mais aussi un père
formidable et ça je ne lui serais Jamais assez reconnaissante de nous avoir
aimé et prouver jusqu’ à son dernier souffle.
J’aurais aimé lui dire avant qu’il parte que j’étais
fière de lui, de tout ce dont il nous a fait profiter, de l’importance qu’il
avait …
J’aurais aimé qu’il reste tout de même encore un peu plus, pour qu’il
me voit encore grandir et évoluer, pour qu’il soit fier de moi. Maintenant la
vie ne s’arrête pas certes, mais elle ne sera plus Jamais comme avant.
Désormais, un cadeau dont il m’a fait part, il y a quelques années ne me
quittera plus, même si il ne m’a rarement quitté en fait. Il s’agit d’une
simple gourmette , mais elle a été tellement offerte avec Amour, qu’elle m’est
si précieuse… j’aurais ainsi l’impression qu’il est un peu avec moi et qu’il me
soutient dans les futurs diverses étapes de ma vie. Voilà je l’aimais et il
restera à Jamais dans mon cœur.